Pas de répit face aux méthodes de pêche destructrices ! Comme dans une vingtaine d’autres villes, notre groupe local, renforcé par nos amis de Grenoble, a empêché toute vente de produits Petit Navire au supermarché Carrefour de Lyon Confluence. Nous nous sommes ainsi relayés pendant toute la journée pour remplir des caddies avec non seulement les boîtes de thon Petit Navire, mais toutes les autres conserves de la marque. Ces relais ont permis à la plupart d’entre nous de participer également à la marche contre Monsanto où nous attendaient de nombreuses autres associations de protection de la nature. Bref, une journée à la convergence de toutes les problématiques alimentaires.
Il s’agit bien d’un marathon … Un combat de longue haleine à l’encontre des méthodes de pêche de Thaï Union, propriétaire de Petit Navire. Depuis 5 semaines désormais, l’Esperanza sillonne l’océan indien à la recherche de DCP (dispositifs de concentration de poissons, plus d’infos ici). Pendant ce temps, la mobilisation bat son plein pour relayer ses découvertes et rappeler que le leader mondial du secteur peut mieux faire. Plus de 100 000 personnes ont déjà signé la pétition lancée par Greenpeace. Les médias nationaux diffusent des reportages sur nos actions. Et deux jours après ce qui semblait être le point d’orgue de notre campagne (retenir les boites Petit Navire dans les magasins), nos activistes bloquent l’usine Petit Navire de Douarnenez.
Nous sommes déterminés à obtenir des engagements garantissant la pérennité des espèces visées et non visées par les thoniers. Le classement établi il y quelques mois montre que certains distributeurs ont fait des efforts dans le bon sens. C’était également l’objet de notre activité du 21 mai. A la fin de la journée, nous avons défilé dans l’allée centrale à la rencontre des clients et remis une lettre au responsable du magasin, l’encourageant à demander des comptes à Petit Navire et à privilégier les marques plus vertueuses dans ses rayons. Si consommateurs et distributeurs prennent acte de nos enquêtes, les mauvais élèves de la pêche seront bien obligés de faire évoluer leurs méthodes !
